Décidément, Hollywood en panne sèche de bons scénariï, soit puise dans son vieux catalogue de films, soit accouche de biopics retraçant la vie de personnes célèbres. Et Michael Douglas s'y coltine à son tour, en incarnant Liberace, un pianiste qui s'est fait remarquer à la télévision et est devenu une des figures de proue des spectacles de Las Vegas durant les sixties et seventies. Hormis son talent fou au clavier, Liberace était également connu pour ses tenues vestimentaires excentriques ainsi que son attirance sexuelle pour les hommes. Il tenta d'ailleurs tant bien que mal de cacher son homosexualité avant de décéder du sida à la fin des années 80. Cet extravageant personnage est en outre devenu une véritable légende, et l'objet d'un culte démesuré chez les Gays!
Son musée fondé en 79 est un modèle de Kitch. Plus Kitch que cela tu meurs. Une aile est entièrement consacrée à ses nombreuses voitures, les unes plus délirantes que les autres. L'autre partie est consacrée à sa passion, ou disons plutôt sa folie...les pianos, faut les voir pour se dire que ce mec était quand même un petit peu "félé". Le musée est par ailleurs rempli d'objets hétéroclites, mais ayant tout une touche de Kitch accentuée, bijoux, bagues en forme de piano, on s'en serait douté, une garde-robe qui aurait fait pâlir Céline Dion et Elvis réunis.
Steven Soderbergh (Magic Mike) termine le tournage du film (Warner) adapté du livre de mémoires Behind the Candelabra : My life with Liberace de Scott Thorson.. avec Richard Gravanese au scénario et Jerry Weintraub à la production. Matt Damon incarne Scott Thorson. Ce dernier poursuivit Liberace en 1982 pour la somme de 113 m de $ de pension alimentaire....aruguant qu'il avait été le compagnon pendant 5 ans. Et même si Liberace a toujours nié être gay, Thorson a quand même obtenu 95.000 $ en 1986.
Détail: Liberace était capable non seulement de jouer du boogie comme personne, mais exellait dans tous les genres, y compris le piano classique!